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La copropaghie chez le chien

Dernière mise à jour : 30 mars

La coprophagie, ou l’ingestion d’excréments, est un comportement fréquemment observé chez les chiens, y compris chez les Golden Retrievers. Bien que ce comportement puisse sembler déconcertant pour les propriétaires, il est essentiel de comprendre ses origines et ses causes pour y répondre de manière appropriée.


Prédispositions génétiques et comportementales du Golden Retriever


Les Golden Retrievers sont connus pour leur appétit vorace. Des études ont mis en évidence une anomalie génétique chez cette race, notamment une défaillance du gène POMC, responsable de la régulation de la satiété. Cette mutation entraîne une sensation de faim constante, poussant certains individus à rechercher de la nourriture de manière compulsive, ce qui peut inclure la consommation d’excréments.


Un comportement fréquent et multifactoriel


Contrairement aux idées reçues, la coprophagie n’est pas nécessairement le signe d’une carence nutritionnelle. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce comportement :


  • Comportement maternel : Chez les chiennes, la consommation des excréments de leurs chiots est un comportement naturel visant à maintenir la propreté du nid.


  • Stress et Anxiété : Des situations stressantes ou un environnement appauvri peuvent pousser le chien à adopter des comportements compulsifs, dont la coprophagie.


•  Imitation : Les chiots peuvent imiter ce comportement en observant leur mère ou d’autres congénères.


L’odorat canin : Une fenêtre sur le monde


L’odorat du chien est extrêmement développé, avec une sensibilité olfactive estimée entre 10 000 et 100 000 fois supérieure à celle de l’humain. Cette acuité permet aux chiens de percevoir des nuances olfactives imperceptibles pour nous. Ainsi, ce qui nous semble répugnant peut dégager pour eux des odeurs intéressantes ou attractives, les incitant à ingérer des substances telles que des excréments.


Une adaptation évolutive : le chien, carnivore opportuniste


Historiquement, le chien domestique descend du loup, un carnivore opportuniste capable de s’adapter à diverses sources de nourriture pour survivre. Au fil des millénaires, les chiens ont cohabité avec les humains, consommant non seulement des restes alimentaires mais aussi des déjections humaines et animales. Cette habitude ancestrale pourrait expliquer en partie la persistance de la coprophagie chez certains individus.


Conclusion


La coprophagie est un comportement aux origines multiples, mêlant facteurs génétiques, comportementaux et évolutifs. Plutôt que de considérer ce comportement comme anormal ou pathologique, il est important de l’analyser dans son contexte pour déterminer les causes spécifiques. Chez le Golden Retriever, cependant, il faut bien l’admettre : pour beaucoup de sujets, c’est souvent peine perdue. Ils adorent, et pour eux, c’est un apéritif délicieux dont ils se passent difficilement !

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